Mot du maire

« La dernière rentrée du mandat municipal en cours »

En ce début du mois de septembre, je souhaite tout d’abord à nos jeunes berthevinois, qu’ils soient en maternelle, à l’école élémentaire, au collège, au lycée ou étudiants, une belle rentrée scolaire. Cela me permet de réaffirmer la place majeure de l’éducation de la vie de chacun et la nécessité d’une vie scolaire la plus adaptée possible à la personnalité et l’ambition de chacun.

Cette rentrée, c’est aussi la dernière du mandat municipal en cours. Nos derniers dossiers majeurs sont lancés. En ce mois de septembre, l’aménagement de la RD57 se termine et conclut un projet démarré en 2006 et qui aura vu notre axe central se restructurer intégralement. Les travaux du restaurant scolaire municipal de l’école Jeanne d’Arc se poursuivent dans le respect du calendrier initial prévoyant toujours une mise en service après les vacances de la Toussaint. La restructuration de notre Hôtel de Ville est lancée depuis quelques semaines, avec une livraison prévue à l’été 2026. Notre ambition environnementale se concrétise avec la mise en service de la centrale photovoltaïque sur L’Espace Sportif Bernard Le Godais qui nous permettra de couvrir 10 à 15% de la consommation de nos bâtiments publics, le lancement dès cette rentrée, des travaux d’aménagement du parking couvert de panneaux photovoltaïques sur ce même site, et dans quelques semaines le démarrage des travaux d’amélioration de la performance énergétique de l’Ile aux Mômes, notre centre de loisirs.

Si nous pouvons être confiants pour notre ville, convenons que la situation globale de notre pays doit plus nous préoccuper. Une partie de la classe politique ne pense qu’à déstabiliser nos institutions, à renverser ceux qui nous gouvernent, alors qu’il y a des échéances électorales pour cela. Notre pays s’illustre par une incapacité à conduire des réformes structurantes, à relever les défis qui nous attendent, mettant ainsi sans doute en péril nos valeurs et notre modèle social. On peut toujours se dire « c’était mieux avant » mais ce qu’il nous faut c’est partager une vision, ce que nous voulons être et devenir. 

Chacun doit contribuer à l’effort nécessaire permettant le redressement de notre pays, et les collectivités locales ne peuvent s’en exempter. Certes elles ont déjà été mises à contribution financièrement, notamment sous la présidence de François Hollande, mais sans effet sur le rétablissement des dépenses publiques. La rigueur ce n’est pas nécessairement l’austérité, c’est l’arbitrage des priorités permettant de conduire un projet. Encore faut-il qu’il y en ait un et c’est sans doute cette vision qui manque aujourd’hui.     

Yannick Borde,
Maire de Saint-Berthevin