Patrimoine naturel

Elle est appelée « Bescum Concisum » au 11ème siècle et « Foresta Concisa » vers 1130. Ce nom « Concise » signifie forêt entaillée. Elle couvre aujourd’hui environ 500 ha sur Saint-Berthevin soit 15% de la surface totale de la commune.
C’était la forêt comtale du seigneur de Laval et elle formait un superbe terrain de chasse : un aveu de 1444 nous apprend d’ailleurs que « les grosses bestes » y étaient nombreuses. Neuf tenanciers (paysans qui cultivaient une parcelle de la terre du seigneur) devaient chaque année au seigneur un chien à cerf.
Les terres étant très fertiles, la forêt a été rapidement défrichée morceau par morceau : 80 journaux* sur le ruisseau de la Rousette, près de Vauraimbault sont vendus en 1562 par le Seigneur de Laval à Frédéric Testard qui va les défricher. En 1602, plusieurs centaines de journaux sont vendus à des particuliers. Au début du 18ème siècle, la forêt de Concise était séparée de la forêt de L’Huisserie et déjà réduite à ses dimensions actuelles.
Lorsque débute la Révolution, la forêt appartient toujours au comte de Laval ; elle est pillée mais elle n’est pas vendue comme bien national. Les héritiers du dernier comte de Laval vendent les dernières parcelles au 19ème siècle.
Aujourd'hui, la forêt est en grande majorité privée. 
* Ancienne unité de surface

Le Vicoin traverse la commune de part en part sur 12 Km du nord vers le sud et il mesure au total 47 Km de long avec une dénivellation de 115 mètres.
Son nom a été modifié au cours des années : il était connu en 1292 sous le nom de « Le Vaucon »; en 1374, il s’appelle « Le Vicoing »; il prend sa dénomination actuelle « Le Vicoin » au cours du 17ème siècle.
La rivière prend sa source en limite des communes de la Baconnière et du Bourgneuf-la-Forêt. Au long de son parcours, il est grossi de plusieurs ruisseaux dont le Perche sur la commune de Saint-Berthevin.
Le Vicoin a actionné plus de 20 moulins.

C’est la plus grande carrière de calcaire de Saint-Berthevin. Elle a été exploitée jusqu’à la fermeture des deux derniers fours à chaux aux Brosses en 1913/1914.
Ce sont les reflets de l’eau profonde qui ont valu à cette carrière le nom de « carrière bleue » puis de « lac bleu ».
En raison d’une profondeur estimée entre 50 à 70m, cette carrière est un site dangereux et par conséquent, fermé au public.